Samantha et moi étions de nouveau réunis pour notre plus grand bonheur. ( surtout le miens en fait ).
L’étendue des terrains alentours était vaste, de quoi faire et passer du bon temps..

Décidés de partir vers de nouveaux horizons, elle et moi partions vers un chemin que j’évitais traditionnellement. Celui-ci menait vers d’autres sentiers au loin, nous amenant à longer la maison de mon rival. Celui-ci ne manqua évidemment pas l'occas de se faire remarquer et nous apercevoir.
Il se mit comme un guerrier, qu’il n’était pas, en travers de notre chemin. Nous voyant encore ensemble, son regard était terne et la jalousie commençait à se sentir. Il tenta en vain de nous demander ou nous allions. Samantha lui rétorqua que ce n’était pas ses oignons. De toute évidence, elle préférait ma présence à la sienne. Markko un peu gêné mais obéissant comme un toutou, se retira et rentra prestement chez lui, se disant qu’il pourrait nous rejoindre quelques instants plus tard. ( Ce que Samantha lui dit ).
A cet instant, elle se tourna vers moi …

« Tu sais, je n’aime pas Markko. Il est arrogant puis .. je pense qu’il m’aime, il arrête pas de m’énerver .. et ça me saoule »

Cette phrase sonna comme une victoire, j’avais gagné le début de la guerre. Je redoutais pourtant ce personnage. Il était bien plus physique et costaud que moi, lui était plutôt beau garçon, élégant … le genre de mec qui vous énerve par leur succès. Et pourtant cette fois-là, il n’en était rien, elle ne l’appréciait pas et ça se sentait !

Décidée à reprendre notre chemin et trouvait un coin calme, Samantha me guidait. Où ? Je l’ignorais. Je dus revenir rapidement sur terre lorsque quelques mètres plus loin, des chiens se mirent à aboyer, les chiens du looser criaient la défaite de son maître, c’était beau.
Samantha prit peur tout en rigolant, puis courue avec moi afin de s’éloigner. On venait de semer Markko, ce n’était pas le moment de se faire repérer et l’attirer dans notre futur petit coin à nous.

Passé devant la dernière maison ou se trouvait les chiens qui ne cessaient de japper, je suivis Samantha dans la continuité du petit sentier. A notre gauche se trouvaient deux arbres baignés de petits massifs et pâquerettes. A droite, de petits arbustes supplantés par les mêmes décors. Enfin, devant nos yeux, un agréable climat, celui de la nature, le vert de l’herbe printanière, et son petit chemin qui continuait au loin..
Marchant quelque peu sous un soleil radieux, une petite balançoire vint se joindre au paysage. Je ne pouvais la distinguer quelques instants auparavant. Celle-ci se fondait au paysage, dans ce coin calme, ou virevoltaient papillons et le chant des cigales. Samantha pris la direction de la balançoire et s’assit sur son banc extérieur se trouvant à ma droite.

« J’adore venir ici, je trouve cela reposant, je voulais être au calme et te le faire découvrir. »

J’étais sur un nuage. Absorbé littéralement par le décor, l’ambiance, ses mots. J’aimais cette fille, et son pouvoir sur moi était hors du commun. Je n’avais qu’une idée en tête, lui demander si l’expérience d’un copain et de l’amour ne lui était pas inconnu. Voir même si c’était pourquoi pas le cas en ces temps. Plus fort encore, je réfléchissais à comment lui lancer des signes, lui délivrer mes sentiments…
Mais mon amour était fort, peut-être trop et je voulais profiter de cet instant. Alors je l’écoutais parler, répondant à ses questions, elle aux miennes, sur les sujets les plus vastes au monde, notre rencontre, nos familles, loisirs et vies respectives. Mais je sentais plus que tout cela. Comme l’osmose qui résumait la nature à cet instant, ou les éléments d’un paysage qui s’assemblent pour former son tout qui le rend si magique. J’étais fou d’elle et ne pouvais que croire que c’était réciproque. J’aurai pu parler des heures et des heures, ce qui d’ailleurs se passait : elle m’enivrait.
Ainsi passèrent pas loin de deux heures à discuter, profiter de nos présences respectives.
Durant cet échange et au fil du temps, les sujets un peu plus sérieux entrèrent dans la discussion. Samantha aborda le thème de l’amour, celui qui nous intéressait l’un et l’autre. Je lui répondis mensonger que j’avais eu une copine, histoire d’éviter de passer pour un looser. Elle m’avoua que ce n’était pas son cas. Alors, je ne mentis pas et lui dit par sincérité qu’en réalité, moi non plus... je ne voulais pas lui mentir et mon cœur s’en sentait incapable. Après ce moment, un petit blanc me fit frissonner..

Samantha était à ma portée, elle m’appréciait beaucoup, et j’échangeais avec elle en quelques instants ce que je n’aurai fait avec quiconque du sexe opposé.
Mon cœur battait, j’hésitais à tout lui dire, le moment semblait idéal, ceux que l’on croisait uniquement dans les contes de fée .. ce n’est pas pour rien
Respectueux des contes de fées, je décidai donc de ne pas rompre le mythe ! :D ...